La Russie diminue à compter d’aujourd’hui et comme prévu, le nombre des aérodromes russes accessibles jusque-là à l’aviation américaine dans le cadre du traité Ciel ouvert.
Selon l’agence Sputnik, « il s'agit de mettre la liste des aérodromes en conformité avec le traité ». La mesure est en réalité réciproque à celle annoncée par Washington il y a quelques mois à l’égard de Moscou et qui doit en principe entrer en application aussi, ce janvier 2018.
Washington a ainsi décidé de fermer aux avions de reconnaissance russes l'espace aérien au-dessus de l'Alaska et d’Hawaï ainsi que de limiter le rayon d'action des avions russes.
Or, Le Wall Street Journal écrivait au mois de septembre que ces restrictions de vol posées par Washington n’étaient qu’une réponse à celles posées par Moscou pour les vols américains au-dessus de Kaliningrad.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que Moscou considérait les accusations américaines de violation du traité Ciel ouvert comme infondées.
Le traité Ciel ouvert a été signé à Helsinki, le 24 mars 1992 par 23 États membres de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) et ratifié par la Russie en 2001.
Le document permet des vols de surveillance non-armés sur la totalité du territoire des États membres ; ce qui est destiné à renforcer la compréhension et la confiance mutuelle en donnant à tous les États signataires un rôle direct dans la collecte d'informations au sujet des forces militaires et des activités qui y sont liées.
Avec Sputnik